Le Baron en 2015 #5

C’est aussi le plus facile et le plus proche de l’original, ailerons ou pas, tout dépend du dièdre, 60 mm sous chaque ailes sans ailerons, 20 à 30 mm avec ! Pour moi, les deux ont leurs avantages. La taille dépend de vous… De 0,80 m, 1,20 m, 1,60 m (le standard), 2,40 m, et 3, 20 m, on peut extrapoler, c’est un choix !

Le monoplan Cantilever, style Fokker à ailes médianes sur l’axe longitudinal, passant à peu près par l’axe moteur, les ailes auront l’avantage d’être indépendantes, là il sera nécessaire de rajouter 1° à l’aile, voire 1 ½ ou 2, et parfois rendre le stab un peu porteur, 1°, pour qu’il ne vole pas queue basse. Chaque choix dépend du poids, du centrage, du moteur, bref c’est rare que ce soit parfait du premier coup mais on y arrive ! C’est presque indispensable sur un gros modèle pour le démontage et la cabine est plus réaliste.

Plus le moteur  sera adapté en puissance, moins le piqueur ne sera nécessaire, jusqu’à travailler dans l’axe comme sur les vrais. N’oublions pas un peu d’anti-couple (1 ou 2° à droite env.)
Avec le Super Baron, en 1996, j’avais voulu faire un avion de voltige, puissant mais relativement lent (Super Tigre 40 FS, un excellent moteur), pour cela j’utilisais un profil symétrique très épais, pour vol circulaire, et je regrette seulement que mes techniques d’alors ne m’aient pas permis de gagner plus de poids (2,2 kg). L’avion est robuste et vole toujours bien, aujourd’hui en électrique avec un nouveau capot en CTP 5/10 roulé mais il garde quelques grammes de trop pour voler comme je le désire ! La puissance servant seulement à pallier une augmentation de poids est inutile et n’améliore pas le vol !
Avant, 1995 en thermique et 2006 en électrique, notez l’hélice retaillée et équilibréé…






Le monoplan parasol, se travaille un peu comme le premier, mais avec une cabane et des haubans solides, une incidence légèrement négative, -1°, et plus si le plan est haut. Le dièdre peut être légèrement diminué. Les haubans inférieurs deviennent très utiles. J’ai appris à utiliser du câble VCC tressé, à la fois léger, fin et résistant (résistance connue), ce qui peut parfois être très utile !

Le monoplan aile basse, ce qui a donné naissance au Ferber pour moi, c’est un Baron des années d’après-guerre (1925) à peine amélioré… L’aile basse et le style autorisaient un moteur plus puissant, Micron m’avait donné le proto de son nouveau bicylindre 5 cc. Alors, pourquoi pas, là il approchait 2 kg… Mais j’en ai fait en Indoor de 180 g !
Dans ce cas l’aile inférieure doit être calée entre 4 et 6°, le stab restant, à priori, à 0° ; le moteur ne changeant pas… Mais avec plus de puissance, tout peut être chamboulé, les moteurs de l’époque, et les carburants, n’étant pas comparables à ceux d’aujourd’hui !
Peu de puissance, du couple, on pouvait mettre de grandes hélices avec un petit pas, ce qui améliorait le rendement, déjà détérioré par la casserole. Sachez en outre, que le rendement d’une hélice n’est dû qu’à son rapport largeur/pas au milieu de la pale, la partie des extrémités favorisant l’écoulement, et par la même le rendement, comme l’équilibrage et l’état de surface d’ailleurs…

Un sujet qui m’a toujours passionné, car un de mes ami avait battu des records aux US, avec le proto d’une nouvelle hélice. En outre depuis le VCC, j’aimais aussi les tailler moi-même. Oh, pas toujours, car les hélices du commerce sont bien commodes.                                                   




Mais même celles-là, j’aimais les poncer, retailler, vernir, et équilibrer finement car souvent, le rendement s’en trouvait amélioré, même au niveau du moyeu.