C’est
aussi le plus facile et le plus proche de l’original, ailerons ou pas, tout
dépend du dièdre, 60 mm sous chaque ailes sans ailerons, 20 à 30 mm avec !
Pour moi, les deux ont leurs avantages. La taille dépend de vous… De 0,80 m,
1,20 m, 1,60 m (le standard), 2,40 m, et 3, 20 m, on peut extrapoler, c’est un
choix !
Le monoplan
Cantilever, style
Fokker à ailes médianes sur l’axe longitudinal, passant à peu près par l’axe
moteur, les ailes auront l’avantage d’être indépendantes, là il sera nécessaire
de rajouter 1° à l’aile, voire 1 ½ ou 2, et parfois rendre le stab un peu
porteur, 1°, pour qu’il ne vole pas queue basse. Chaque choix dépend du poids,
du centrage, du moteur, bref c’est rare que ce soit parfait du premier coup
mais on y arrive ! C’est presque
indispensable sur un gros modèle pour le démontage et la cabine est plus
réaliste.
Plus
le moteur sera adapté en puissance,
moins le piqueur ne sera nécessaire, jusqu’à travailler dans l’axe comme sur
les vrais. N’oublions pas un peu d’anti-couple (1 ou 2° à droite env.)
Avec
le Super Baron, en 1996, j’avais voulu faire un avion de voltige, puissant mais
relativement lent (Super Tigre 40 FS, un
excellent moteur), pour cela j’utilisais un profil symétrique très épais, pour
vol circulaire, et je regrette seulement que mes techniques d’alors ne m’aient
pas permis de gagner plus de poids (2,2 kg). L’avion est robuste et vole
toujours bien, aujourd’hui en électrique avec un nouveau capot en CTP 5/10
roulé mais il garde quelques grammes de trop pour voler comme je le désire !
La puissance servant seulement à pallier
une augmentation de poids est inutile et n’améliore pas le vol !
Le monoplan parasol, se travaille un peu comme le premier,
mais avec une cabane et des haubans solides, une incidence légèrement négative,
-1°, et plus si le plan est haut. Le dièdre peut être légèrement diminué. Les
haubans inférieurs deviennent très utiles. J’ai appris à utiliser du câble VCC
tressé, à la fois léger, fin et résistant (résistance connue), ce qui peut
parfois être très utile !
Le monoplan aile
basse, ce qui a
donné naissance au Ferber pour moi, c’est un Baron des années d’après-guerre (1925)
à peine amélioré… L’aile basse et le style autorisaient un moteur plus
puissant, Micron m’avait donné le proto de son nouveau bicylindre 5 cc. Alors,
pourquoi pas, là il approchait 2 kg… Mais j’en ai fait en Indoor de 180
g !
Dans
ce cas l’aile inférieure doit être calée entre 4 et 6°, le stab restant, à
priori, à 0° ; le moteur ne changeant pas… Mais avec plus de puissance,
tout peut être chamboulé, les moteurs de l’époque, et les carburants, n’étant
pas comparables à ceux d’aujourd’hui !
Un
sujet qui m’a toujours passionné, car un de mes ami avait battu des records aux
US, avec le proto d’une nouvelle hélice. En outre depuis le VCC, j’aimais aussi
les tailler moi-même. Oh, pas toujours, car les hélices du commerce sont bien
commodes.
Mais
même celles-là, j’aimais les poncer, retailler, vernir, et équilibrer finement
car souvent, le rendement s’en trouvait amélioré, même au niveau du moyeu.