Le Baron en 2015 #10

L’idéal serait deux couples en trois couches de balsa 10/10 x 6 lamellé collé (ou deux de bois dur 5/10), mouillé, collé à la colle blanche sur une forme en Depron que l’on retire par la suite. On peut remplacer aussi le CTP par du balsa 10/10 lamellé collé, mais dans ce cas votre capot devra être marouflé en FDV 125 ou 200 g, collé au vernis acrylique incolore, c’est léger et solide !

Les flancs du fuselage :   


 




Du fait de cette technique, on peut s’afranchir du balsa 60/10, en réalisant la partie avant également en 20/10 avec quelques renforts 30/10 entre les couples CM 1, C1, et C2, rigidifiant le tout bien plus que le bois massif…
Les croisillons arrière en diagonale, sont jolis mais demandent un surcroit de travail, on peut les remplacer efficacement par du jonc carbone de 0,3 mm ou du fil de Kevlar (Topmodel) collé simplement à la cyano, c’est plus rapide et on peut même les croiser !




Les renforts avant en 30/10 sont construits à plat, ensuite les couples avant sont positionnés avec ces renforts sur le dessus plat du fuselage servant de base au chantier. La partie avant est simplement parallèle. Ce genre de fuselage demande évidemment des couples arrières comme décrit plus haut, en balsa 4 x 6 pour parfaire la rigidité de l’ensemble. Il suffit de les poncer un peu sur le côté pour la bonne courbure des flancs… Ce type de construction, sans être complexe, est une bonne formation, surtout si vous devez réparer plus tard !
Dans tout les cas, électrique ou thermique, prévoir un plancher avant pour fixer la batterie ou le réservoir, seul la profondeur varie ! Le plancher sera en contre collé de balsa (travers) avec du CTP 5/10.

Le support de train est simplement collé sur le dessous et renforcé de l’intérieur. L’avant, est coffré en 20/10 travers (pour la courbure), et le train est vérouillé par une plaque, CTP 5/10 balsa 15/10 qui peut être collée ou visseée sur le support pour rendre le train amovible, ce qui peut être utile à certains…

Un complément de rigidité viendra de l’entoilage, l’Oracover c’est déjà bien, mais j’ai été très supris par celle du Solartex, presque indéchirable… En revanche, la structure doit être solide, et maintenue lors de l’entoilage (surtout les ailes) pour ne pas les vriller. C’est un peu plus lourd, certes mais, comme nous avons gagné beaucoup de poids, nous pouvons en perdre utilement quelques grammes

Le reste du poids du fuselage vient essentiellement de la radio, récepteur, batteries, servos et aussi du moteur (électrique ou pas) et de ses accessoires… Donc essentiellement, des recherche et de votre choix, avoir le nécessaire et l’utile, mais pas le superflu qui est de trop !

Pour ce faire, j’ai réalisé un devis de poids détaillé sur Exel, qui me permet d’anticiper et de surveiller mes constructions, et peu à peu les erreurs se réduisent et on progresse. Cela dit, tout peser, c’est le début de la sagesse !

Par ex. sur un Baron, j’utilisais au début des servos standard de 60 g (4 et maintenant 5), les progrés réalisés dans ce domaine m’ont permis de réduire le poids, au début, à une trentaine de grammes…         
      
Aujourd’hui, on en trouve de très bons à moins de 20 g ! Seulement là, je n’étais pas encore satisfait…