L’idéal serait deux couples en trois couches de balsa 10/10 x 6 lamellé collé (ou deux de bois dur 5/10), mouillé, collé à la colle blanche sur une forme en Depron que l’on retire par la suite. On peut remplacer aussi le CTP par du balsa 10/10 lamellé collé, mais dans ce cas votre capot devra être marouflé en FDV 125 ou 200 g, collé au vernis acrylique incolore, c’est léger et solide !
Les flancs du fuselage :
Du fait de cette technique, on peut s’afranchir du balsa 60/10, en réalisant la partie avant également en 20/10 avec quelques renforts 30/10 entre les couples CM 1, C1, et C2, rigidifiant le tout bien plus que le bois massif…
Les croisillons arrière en diagonale, sont jolis mais demandent un surcroit de travail, on peut les remplacer efficacement par du jonc carbone de 0,3 mm ou du fil de Kevlar (Topmodel) collé simplement à la cyano, c’est plus rapide et on peut même les croiser !
Dans tout les cas, électrique ou
thermique, prévoir un plancher avant pour fixer la batterie ou le réservoir,
seul la profondeur varie ! Le plancher sera en contre collé de balsa (travers) avec du CTP 5/10.
Le support de train est simplement
collé sur le dessous et renforcé de l’intérieur. L’avant, est coffré en 20/10
travers (pour la courbure), et le
train est vérouillé par une plaque, CTP 5/10 balsa 15/10 qui peut être collée
ou visseée sur le support pour rendre le train amovible, ce qui peut être utile
à certains…
Un complément de rigidité viendra de
l’entoilage, l’Oracover c’est déjà bien, mais j’ai été très supris par celle du
Solartex, presque indéchirable… En revanche, la structure doit être solide, et
maintenue lors de l’entoilage (surtout les ailes) pour ne pas les vriller.
C’est un peu plus lourd, certes mais, comme nous avons gagné beaucoup de poids,
nous pouvons en perdre utilement
quelques grammes
Le reste du poids du fuselage vient
essentiellement de la radio, récepteur, batteries, servos et aussi du moteur (électrique ou pas) et de ses
accessoires… Donc essentiellement, des recherche et de votre choix, avoir le
nécessaire et l’utile, mais pas le superflu qui est de trop !
Pour ce faire, j’ai réalisé un devis
de poids détaillé sur Exel, qui me permet d’anticiper et de surveiller mes
constructions, et peu à peu les erreurs se réduisent et on progresse. Cela dit,
tout peser, c’est le début de la sagesse !
Par ex. sur un Baron, j’utilisais au
début des servos standard de 60 g (4 et
maintenant 5), les progrés réalisés dans ce domaine m’ont permis de réduire
le poids, au début, à une trentaine de grammes…
Aujourd’hui, on en trouve de très
bons à moins de 20 g ! Seulement là, je n’étais pas encore satisfait…