Le Baron en 2015 #11

Ici c’est du thermique, droit sur le côté, inversé, vous avez le choix, pour ma part je préférais l’inversé, car je n’avais pas de soucis, avant, pour les démarrer !
Question de méthode, de réglages et encore  de pratique sans doute…
L’électrique semble plus propre et plus faile à mettre en œuvre, le poids est plus constant aussi, (réservoir), mais les contraintes sont aussi nombreuses et le coût de départ peut être plus élevé. En revanche sur un petit modèle, moins de 1,40 m, l’électrique domine désormais…

Parlons ici des accessoires, leur poids finit par s’ajouter, le réservoir et ses accessoires, les vis plus ou moins longues et grosses, les guignols, le pilote, les mats, etc. D’où la nécessité d’une bonne balance et d’un peu d’imagination. Mais c’est cette recherche, ce but de tout les instants, qui fait la saveur de ce temps passé à construire…
Sinon ce n’est qu’une contrainte, et on finit par acheter un RTF !  








Tous thermiques !
A cette époque…



D’abord, nous n’avons pas besoin d’autant de puissance sur tous les servos. Le moteur par exemple, il se contentera d’un servo de 10 g pour les gaz, si la commande est libre (J’utilisais du cable Bowden sous gaine, et le circuit le plus direct possible, avec des pièces mécanique bien rodées).
Les ailerons étant commandés par deux servos, des servos de 10 à 16 g suffisent, mais là encore les charnières doivent être très libres (un test simple consiste à débrancher la gouverne, elle doit tomber par son propre poids, si ce n’est pas le cas, revoyez votre copie).
Seul le servo de direction est beaucoup solicité et devra être un peu plus gros, surtout en 2 axes !
J’utilisais en plus des commandes par cables en aller retour (cables VCC), c’est léger, efficace et joli, nous en reparleront !
Pour la profondeur, c’est un peu comme les ailerons (la sécurité voudrait qu’on en utilise 2, un par volet), sinon un servo de bonne qualité intermédiaire fera l’affaire, car les débattements sont faibles… En revanche là, il vaudra mieux utiliser des tiges de commandes, ou des gaines plastique, mais le plus droit possible, c’est faisable et l’on obtient moins de frottements. Sur un petit gros ils seront dans le stab, un par volet !

Pour ma part, j’utilisais des servos de 10 g (de qualité) et un servo de 16 g, mais commandes et gouvernes étaient très libres… En fait, la base c’est, poids, robustesse, fiabilité, car sur un Baron, précision et vitesse sont secondaires à l’inverse du multi !
Pour les batteries, maintenant il existe des lipo spéciales réception plus performantes, mais il faut au préalable vérifier la compatibilité avec votre matériel ?
Les récepteurs : Certains sont très performants, mais en avez-vous besoin ? Pour voler dans un rayon de 500 m… Il en existe plusieurs, entre 10 et 15 g qui feront parfaitement l’affaire, le reste c’est du poids inutile. En plus je n’aimais pas démonter mes équipements, alors j’en ai essayé plusieurs, laissés à demeure…

Pour le moteur, électrique ou pas, nous pourrions disserter pendant des heures et aujourd’hui la puissance abonde et conduit à tout les excès dans l’un comme dans l’autre, personnellement j’aime autant les deux quand ils sont bien utilisés !
Pour un Baron, l’important c’est de tourner une grande hélice à petit pas, pas trop vite, mais avec un couple élevé a un régime, justement, pas trop élevé ! Le bruit sera meilleur, le confort de pilotage aussi !
Quand vous aurez piloté, un vrai Baron de moins de 1,2 kg, vous me comprendrez peut être, et même avec un vent de 30 km/h, car il reste pilotable, au-delà, ce n’est plus de l’avion…



Tout les gouts sont dans la nature, et les Coupes des Barons le montrent, ici Ste Marie d’Alloix (près de Grenoble) en 2011…